Avec sont installation dans le complexe de Sachsenhausen
l'Inspection des Camps de Concentrations
parachève la centralisation du système concentrationnaire.
Vue aérienne du camp, en bas à gauche cerclé l'IKL
D'Oranienburg émanent toutes les directives relatives à l'administration
des camps. Adressées aux
commandants de chaque Hauptlager (
camp principal), elles étaient répercutées aux commandants
des camps annexes placés sous leur autorité.
L'inspection des camps de concentration ne se bornait pas à gérer
administrativement les camps de
concentration, elle organisait et réglementait les grandes actions
criminelles qui y étaient commises:
-Commissions médicales pour «
sélectionner » les détenus jugés inaptes au travail.
-Extermination des prisonniers de guerre soviétiques:
l'exécution de milliers d'entre eux commence
à Sachsenhausen le 3 septembre 1941 et se poursuit pendant plusieurs
semaines.
-Participation directe au génocide des Tziganes
et des Juifs.
Dans le mémorial de la déportation des Juifs de France, Serge
Klarsfeld rappelle que pour
chaque transport qui quittait Drancy trois télex réglementaires
étaient expédiés aux organismes responsables: l'IKL;
Eichmann; le commandant d'Auschwitz.
Rien ne se passait dans les camps de concentration qui n'émanât
de l'IKL. Ses archives furent
transférées au mois de février 1945 au camp de Flossenbürg
et brûlées fin avril quelques jours avant
la libération. Aujourd'hui, dans
le bâtiment d'origine de ce que fut l'IKL une exposition permanente
rappelle les crimes qui furent commis entre ses murs.
