J’ai composé une complainte pour que, par l’effet magique
De la musique, ceux qui l’entendront, puissent vibrer avec elle
et qu’elle puisse vous faire savoir que votre liberté à pu être
conquise, parce que des hommes et des femmes ont volontairement
placé leur liberté dans la balance du destin.
Ce destin a voulu que leur LIBERTE fussent aliénée. L’aigle nazi
les a enchaînés et torturés.
Mes couplets sont dédiés à tous ceux qui ont souffert dans les sinistres
bagnes nazis…Le refrain est dédié à nos Frères qui n’ont pas revu leur
terre natale.
COMPLAINTE DU MATRICULE 58535 Sachsenhausen
l - Par un matin d 'hiver, nous sommes arrivés.
Dans un train diabolique, aux portes de l'enfer;
Fantômes chancelants. la faim au corps rivée,
Pour nous faire écraser par les portes de fer
Spectres nus, nous allions, sous les coups et la peur,
Vers notre kommando, qui grignotait nos vies;
Mais la fraternité fleurissait dans nos cœurs
Et les Espoirs de Vaincre nous ont toujours suivis.REFRAIN
T'en souviens-tu AMI, souviens-toi CAMARADE.
Ils s'appelaient Marcel, Abraham ou Yvan ;
(2 e refrain: ... (Helmuth, Grégori ou Clément)
(3 e refrain: ... (Olaf Roberto ou Brian)Ces glorieux compagnons, qui ont nourri le vent,
Quand du crématorium, la noble âme s'évade.2- Maudite soit la terre qui a griffé nos ombres,
Maudit sois-tu le vent qui a gelé nos mains.
L 'horreur a trouvé place en nos orbites sombres,
Où l'Espoir dessinait de si beaux lendemains.
Sur la place d'appel, durcie de nos souffrances,
Dans nos haillons rayés, pitoyables troupeaux
En claquant nos galoches. nous pensions à la FRANCE.
Dont la douce senteur collait encore à la peau.RÉCITÉ
Lors Printemps 45 brodait sa cape verte,
Chérissant dans son cœur la frêle LIBERTÉ
Les chaînes étaient brisées. la Voie était ouverte.
Nous retrouvions enfin notre humaine fierté.3 - Ces barbelés cruels, étreignant ma jeunesse.
N'ont pu ni bâillonner, ni étouffer ma voix,
Puisque je peux bannir l'ignominieux SS
Qui voulait nous rayer par une simple croix.
Jeunes des Temps Futurs, qui bâtirez des MONDES.
Pensez donc à semer la PAIX dans les Nations,
Pour que plus ne revive, l'odieuse bête immonde,
Qui a vomi ces camps de concentration.Daniel MORESMAU 58535